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Bilan des Anciens : Ligue 2

Dernière mise à jour : 8 juin 2023

Retour sur la saison des 17 anciens joueurs passés par l'équipe première du Mans, à avoir évoluer cette année en Ligue 2.


1er - Le Havre


Alois Confais : 11 matchs de championnat (1 tit.), 1 match de Coupe de France

La nouvelle avait ravi les suiveurs manceaux : Alois Confais, après une escapade à Chypre, revenait fin août briller en France. Et pas n’importe où : Le Havre, dont le recrutement n’est pas laissé au hasard. Mais malheureusement, alors que le club ciel et marine performe journée après journée, le milieu natif d’Evreux ne réussit pas à faire son trou dans le XI de Luka Elsner. Quelques minutes grapillées par ci par là, mais la plupart du temps le joueur reste sur le banc, quand il n’est tout simplement pas convoqué. Il gratte une titularisation début avril à Pau, mais ne réapparait plus sur les terrains de Ligue 2 lors des 6 dernières journées. Avec 1 an de contrat encore en poche, pourra-t-il faire son trou en Ligue 1, division qu’il a connu une trentaine de fois avec Troyes?



Djamal Moussadek : 0 match de championnat, 1 match de Coupe de France

Avec un an de recul, le choix de carrière de Djamal Moussadek peut interroger. Alors qu’une place de titulaire indiscutable lui semblait promise dans la défense mancelle en National, le Marocain céda l’été dernier aux sirènes havraises, alors encore dirigées par Paul Le Guen. On imagine qu'une chance dans la rotation de l’équipe première lui avait été évoquée. De chance, il n’en aura jamais eu. Convoqué à 4 reprises, la dernière en octobre, il restera à chaque fois sur le banc. Titularisé pour l’unique match de Coupe, où les Hacmen furent sortis par Alençon, c’est en fait avec le groupe de N3 que Djamal a passé son année : une douzaine de matchs, parfois le capitanat et même un but. La question de sa présence en Ligue 1 peut se poser, lui qui sera encore sous contrat. Peut-être qu’un prêt pourrait permettre à l’international U23 marocain de se relancer ?


2e - Metz


Youssef Maziz : 29 matchs de championnat (23 tit.), 8 buts, 6 passes décisives, 2 matchs de Coupe de France

Quelle saison pour Maziz ! Ses qualités, entrevues déjà lors de son passage en Sarthe, ont éclaté une bonne fois pour toute aux yeux de l’ensemble des suiveurs du championnat. Son association avec Mikautadze, déjà explosive à Seraing l’an passé, a été l’une des raisons de la splendide deuxième partie de saison messine. Car, à part un trou d’air en octobre, Maziz a été de tous les combats, inscrivant 8 buts, tous plus beaux les uns que les autres, en témoigne son doublé fantastique lors de la dernière journée contre Bastia. On a hâte désormais de la voir s’épanouir au niveau au-dessus.



4e - Bastia


Kévin Schur : 21 matchs de championnat (7 tit.), 2 buts, 1 passe décisive, 4 matchs de Coupe de France (1 but, 1 passe)

Moins utilisé que la saison passée, Kévin Schur a tout de même apporté son aide précieuse dans la magnifique saison des Corses, n’hésitant pas à aller faire des piges avec la réserve en R1 quand il le fallait. Toujours présent pour apporter sa fougue au milieu, il aura eu moins l’occasion de briller mais a su être décisif à l’occasion, comme le prouve ce but inscrit à Metz lors de la toute dernière journée. Pour ce qui aura été sa dernière apparition avec Bastia. Présent au club depuis 5 ans, après avoir tout connu, l’ancien protégé de Richard Déziré est désormais libre.


Félix Tomi : 1 match de championnat (0 tit.), 1 passe décisive

Saison peu ordinaire pour le natif d’Ajaccio. Démarrée aux côtés de Jérémy Choplin dans les rangs du Gazélec en N3, où il performait en attaque, il fut l’une des victimes collatérales de la liquidation judiciaire des Gaziers. Début 2023, il rejoint alors l’équipe réserve de l’autre grande ville insulaire, Bastia. Avec cette bande de jeunes, il réalise un premier semestre convaincant ponctué d’une première place en Régional 1. De quoi attirer l’œil du coach Régis Brouard qui lui fait disputer ses premières minutes lors de l’ultime journée à Metz : 9 minutes de jeu et 1 passe décisive délivrée. Prometteur.


6e - Guingamp


Pierre Lemonnier : 4 matchs de championnat (4 tit.), 1 but

Tout avait bien commencé pour Pierro. Après un exercice 2021/22 concluant, il avait retrouvé sa place au sein de la charnière centrale guingampaise. Titularisé à 4 reprises consécutives en début de saison, il se paye même le luxe d’inscrire le premier but de sa carrière en Ligue 2, contre Sochaux, le 30 août. Mais le 17 septembre, face à Saint-Etienne, le drame se produit : après une mauvaise réception, il se rompt les ligaments croisés du genou. L’automne n’a pas démarré que sa saison est déjà terminée. Lemonnier ne reviendra pas en 2022/2023, mais le club breton ne l’oublie pas et lui fait même signer une prolongation de contrat qui le lie désormais jusqu’en 2025 à l’EAG.



7e - Paris FC


Maxime Bernauer : 35 matchs de championnat (31 tit.), 1 but, 3 passes décisives, 3 matchs de Coupe de France

La reconversion de Bernauer en défense est désormais actée. L’ancien milieu manceau aura évolué toute la saison à ce poste, et il a largement prouvé son talent au fur et à mesure des mois. Buteur en tout début de saison, il a également fait preuve de précision avec ses traditionnelles transversales millimétrées, parfois converties par ses coéquipiers. Au-delà du sportif, il s’est mué en leader et a ainsi porté de temps à autre le brassard de capitaine. Lié au Paris FC encore une saison, le Dinamo Zagreb n'a pas hésité à casser sa tirelire pour venir débaucher l'ancien Rennais, qui disputera donc le tour préliminaire de la Ligue des Champions cet été.


Vincent Demarconnay : 22 matchs de championnat (21 tit.), 11 clean sheets, 5 matchs de Coupe de France (2 clean sheets)

Voilà, c’est fini… ! Demarconnay a mis un terme à sa carrière ce 2 juin 2023, avec, comme une évidence, un énième clean sheet. Sa dernière saison, il l’avait pourtant commencé comme doublure de Filipovic, mais la blessure de ce dernier fin 2022 a offert un dernier baroud d’honneur au natif de Poitiers. Lui qui avait commencé son aventure en Ligue 2 avec Le Mans en 2004 (il remplaçait alors Yohann Pelé), restera surtout comme une légende du club francilien avec qui il aura disputé 372 rencontres !



8e - Saint-Etienne


Kader Bamba : 14 matchs de championnat (6 tit.), 4 buts, 1 passe décisive

Arrivé au mercato hivernal à Saint-Etienne, prêté par le FC Nantes, Bamba a d’abord manqué de chance en se blessant rapidement à la cuisse. Il faudra attendre le début du mois de mars pour le voir s’épanouir dans le Forez, notamment en enchainant 3 titularisations consécutives et marquant son premier but contre Le Havre. Une nouvelle petite blessure freinera de nouveau sa progression, mais il apparaitra à chacune des 7 dernières sorties des Verts. Fidèle à lui-même, il a encore fait tourner pas mal de hanches dans les défenses adverses. Son avenir ne s'inscrira toutefois pas à l’ASSE puisque l’ailier y était prêté sans option d’achat. Reste à savoir si le natif de Sarcelles restera à Nantes, à présent qu'Antoine Kombouaré n'y est plus l'entraineur ?


Jean-Philippe Krasso : 35 matchs de championnat (33 tit.), 17 buts, 12 passes décisives, 4 sélections internationales (1 but)

Sans contestation, l’ancien Manceau de la saison, tous championnats confondus. JPK a littéralement explosé cette année. Si on avait déjà une petite idée de son talent, il a surpassé les attentes et en quelques mois est devenu une valeur sûre du championnat, qu’il termine comme meilleur passeur et troisième meilleur buteur. Dans un exercice où l’ASSE est passé par toutes les émotions, il a tenu la baraque en attaque et même plus généralement au sein de son collectif puisqu’il porta à de nombreuses reprises le brassard de capitaine. Des performances qui ont naturellement attiré l’œil du sélectionneur de la Côte d’Ivoire qui lui a offert sa première sélection en septembre, bientôt suivi par un premier but comme Éléphant face au Burundi en novembre. Avec un tel parcours, il apparait difficile de le voir continuer en Ligue 2, même si les Verts en font une priorité. Un départ vers l’Allemagne (le Borussia Mönchengladbach et l'Eintracht Francfort seraient sur les rangs), son pays natal, semble se profiler, à moins qu'une aventure plus exotique vers l'Egypte ne se concrétise.





11e - Quevilly-Rouen


Yann Boé-Kane : 22 matchs de championnat (8 tit.), 1 but, 1 passe décisive, 1 match de Coupe de France

Démarrant la saison comme titulaire dans le milieu de terrain normand, YBK a perdu sa place au fur et à mesure de la saison, ne démarrant que 3 rencontres à partir de janvier. Utilisé dès lors comme joker en fin de match, il a toutefois reçu l’honneur du capitanat lors de sa dernière titularisation contre Annecy fin avril. Arrivé en fin de contrat et pas retenu par le club, on ne sait pas encore où il rebondira la saison prochaine.



Yohann Thuram : 7 matchs de championnat (6 tit.), 1 match de Coupe de France

Doublure officielle de Lemaitre, Yohann Thuram aura cette saison eu plus souvent l’occasion d’enfiler les gants que les deux exercices précédents. Apparu 7 fois dans les cages de Ligue 2, il aura fait son travail pour permettre à QRM d’effectuer une saison convaincante, loin des craintes de descente qu’on pouvait entrevoir au démarrage. Âgé de 34 ans, le Guadeloupéen devrait continuer à apporter son expérience au sein du vestiaire normand.


14e - Rodez


Rémy Boissier : 31 matchs de championnat (27 tit.), 3 buts, 4 passes décisives, 5 matchs de Coupe de France

Dans la droite ligne des deux saisons précédentes, le capitaine du RAF a été un élément central de l’effectif ruthénois. Toujours décisif, l’Aveyronnais a régulièrement été nommé parmi les joueurs de la journée tant ses prestations faisaient l’unanimité. Sa saison a été de plus ponctuée par un magnifique parcours en Coupe, s’offrant le scalp entre autres de Saint-Etienne, Monaco et Auxerre. Comme par hasard, il était sur le banc lors de la déroute à Toulouse en quarts (6-1).



Joseph Mendes : 22 matchs de championnat (7 tit.), 2 buts, 1 passe décisive, 5 matchs de Coupe de France (2 buts)

Moins en vue que Boissier ou Rajot, Joseph Mendes a eu son rôle dans la rotation offensive du RAF. Partant comme titulaire en début de saison, il a finalement principalement joué le rôle d’un supersub même s’il a peu souvent trouvé le chemin des filets à l’image de ses dernières saisons. Sans doute davantage un leader de vestiaires, à 32 ans, Mendes a encore une année de contrat à Rodez.


Lorenzo Rajot : 33 matchs de championnat (29 tit.), 2 buts, 4 passes décisives, 4 matchs de Coupe de France (1 but)

Le peu que les Manceaux l’avaient vu jouer en 2020, ils avaient été emballés par son talent. Pourtant aussi bien à Clermont que l’an passé à Rodez, Rajot tardait à éclore. C’est chose faite cette saison, où le milieu né à Saint-Cloud s’est complètement libéré et a pris place dans l’équipe-type du RAF, parvenant même à marquer deux buts. A 25 ans, il semble avoir désormais atteint une nouvelle dimension. Rodez, avec qui il est en contrat encore un an, pourrait en faire les bénéfices.


Amiran Sanaia : 0 match

Le Géorgien avait annoncé la saison passée être atteint d’un cancer au niveau de la hanche. Si sa maladie a pu être combattue, les dégâts causés par celle-ci l’ont empêché de pouvoir reprendre le sport de haut niveau, malgré une tentative lors de la reprise d’avant-saison l’été dernier. Arrivant en fin de contrat à la fin du mois, il parait probable que ce soit la fin de la carrière professionnelle pour le défenseur âgé de 33 ans.



16e - Valenciennes


Joffrey Cuffaut : 26 matchs de championnat (24 tit.), 4 buts, 1 passe décisive, 1 match de Coupe de France

L’indéboulonnable défenseur du VAFC aura vécu une saison bien moins réjouissante que les deux précédentes. Capitaine des Nordistes, sa première partie de championnat fut dans la droite ligne des exercices précédents avec notamment 4 buts inscrits jusqu’à début novembre. Le hic se produit ce mois là avec une blessure qui va l’éloigner des terrains jusqu’en avril ! Une absence difficile à gérer pour le club, qui peut expliquer en partie cette phase retour plus que compliquée des Valenciennois. Mais son importance est telle que le board du Hainaut lui a fait resigner déjà une nouvelle année de contrat de supplémentaire, plus une autre en option, scellant sans doute l’avenir de Joffrey au club pour sa fin de carrière.



19e - Nîmes


Guessouma Fofana : 12 matchs (5 tit.), 1 but

Quand Guessouma Fofana débarque à Nîmes fin janvier, c’est la fin d’un long calvaire pour le milieu de terrain. Mis hors circuit depuis un an et demi par l’entraineur du club roumain de Cluj, il n’a en fait joué que pour sa sélection mauritanienne durant ce laps de temps, avec même une convocation à la CAN en janvier où il ne jouera finalement pas. Dans le Gard, Fofana sera surtout utilisé comme joker, grapillant des minutes en fin de match. Alors que son équipe sombre en championnat, il apporte tout de même son expérience et sera titulaire pour les deux derniers matchs sans enjeu. En fin de contrat, sera-t-il là la saison prochaine pour des retrouvailles avec Le Mans ?


20e - Niort


Yanis Merdji : 28 matchs de championnat (16 tit.), 1 but, 4 matchs de Coupe de France (1 but, 1 passe décisive)

Les saisons se suivent et se ressemblent pour Merdji, qui semble en panne devant le but, après ses passages au Mans et Châteauroux déjà discrets offensivement. Pourtant, l’attaquant niortais avait scoré dès la première journée du championnat. Ce sera son seul but de la saison. S’il fut absent en février et mars, Merdji a été régulièrement aligné le reste de l’exercice, sans succès. A sa décharge, c’est bien l’ensemble de l’effectif des Chamois qui a sombré toutefois. Arrivé en fin de contrat, il a dit adieu aux Deux-Sèvres, et va devoir rebondir dans une nouvelle équipe.



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