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Olivier Pignolet: "Défendre les couleurs de sa ville, ça été une vraie fierté pour moi"

Chaque mois, La Tribune Mancelle vous propose de (re)découvrir un ancien joueur passé par le club sang & or, par le biais de la nouvelle rubrique Historic'Mans qui vous propose un portrait du joueur en question, avec des statistiques qui lui sont propres et des images d'archives . Le tout est accompagné, comme ici, d'une interview. Merci à Olivier Pignolet d'avoir inauguré cette nouvelle rubrique, et pour sa gentillesse et sa disponibilité, ainsi qu’à Anthony Lefort et Le Mans FC pour avoir permis cette entretien.


Pour les habitués du stade Léon-Bollée et les années MUC 72, son nom ne vous est certainement pas inconnu, et pour cause ! « Loulou » évolua trois années au sein du groupe professionnel au milieu des années 90.

Quant aux plus jeunes et aux autres qui suivent assidûment les résultats de l’ensemble des équipes Sang & Or, Olivier est actuellement l'entraîneur de notre équipe réserve, en National 3, où ses jeunes pousses sont sur le podium du groupe des Pays de la Loire (3ème).


Rencontre avec un homme passionné et fier de travailler au sein de son club de cœur, Le Mans FC.

Pignolet pour la photo de groupe 1994/1995


Olivier, si je te dis « MUC 72 » … !

Forcément, ça évoque pour moi un tas de bons souvenirs. C’est le point de départ du Mans FC, puisque le MUC 72 est la base de ce qu'est devenu le club aujourd’hui.

J’en ai fait partie lors de ses premières années, d’abord en jeunes puis dans le monde professionnel durant trois ans en deuxième division. Moi qui suis manceau, c’est forcément un aboutissement et un rêve qui s’est réalisé, avec des moments inoubliables.

Avoir son nom sur un maillot et défendre les couleurs de sa ville, ça été une vraie fierté pour moi mais également pour mes proches forcément, avec des émotions fortes partagées au sein d’un groupe de copains, ce qui faisait notre force.


Tu as joué trois ans au sein du groupe professionnel et ta carrière débute par une victoire au stade Vélodrome (2-3, le 30 juillet 1994) !

Oui, effectivement ! Ce genre de souvenir restera gravé à tout jamais, forcément. Débuter son premier match de Division 2 face à l’Olympique de Marseille, chez lui au stade Vélodrome devant 27000 spectateurs, c’est un moment inoubliable.

Thierry Froger et Bernard Guédet m'avaient fait confiance et mes coéquipiers de l'époque m'avaient bien aidé pour aborder cette rencontre dans les meilleures conditions possibles. Le résultat, nous le connaissons tous et ça avait été une sacrée surprise à l’époque, que Le Mans vienne s’imposer dès la première journée sur le terrain des champions d’Europe.


On a toujours dit que la force de ce groupe (1994/1997), outre ses bons résultats sportifs, c’était justement l’entente et l’ambiance qui régnait entre vous…

C’est exactement ça. Au-delà du terrain où notre équipe a réalisé un parcours assez sympa, je me souviens que l’on avait, par deux fois, été en mesure de jouer la montée avant de lâcher en fin de saison. Nous avions également réalisé de bons parcours en coupe avec de belles affiches à Léon Bollée (AJ Auxerre en 1996, AS Monaco en 1997).

Et ces résultats n’étaient pas le fruit du hasard, l’équipe était soudée et s’entendait très bien, hors des terrains. Nous avions notre petit « cocon » avec les familles de Maxime Poisson, Emerick Darbelet, Denis Arnaud, Willy Bolivard, Sylvain Ripoll, Olivier Pédemas et Laurent Peyrelade. On se voyait beaucoup en dehors et cet esprit convivial se ressentait vraiment dans notre comportement sur le terrain.

OIivier Pignolet en action sous le maillot muciste, ici aux côtés de Christian Penaud

Un homme, Thierry Froger, a été important pour toi dans ce que tu es devenu par la suite…

Thierry Froger, c’est celui qui m’a donné ma chance et a cru en moi. Donc il a été très important dans ma progression comme pour d’autres jeunes. A un moment donné où justement le club n’était pas forcément bien financièrement, les dirigeants se sont appuyés sur nous, Mickael Anis, Willy Bolivard, Benoit Montiège et moi.

J’étais son capitaine depuis deux/trois ans en équipe réserve et dès sa prise de fonction chez les « pros », il nous a intégré avec le groupe de deuxième division. Il nous connaissait bien et croyait en nous, c’est une des raisons pour laquelle on a énormément travaillé pour lui rendre la confiance qu’il nous avait accordé.


Après un parcours d'entraîneur reconnu par tous, tu boucles la boucle, toi l’enfant du club, en revenant en 2019 au Mans FC !

Après avoir passé dix ans à Ecommoy, puis au Sablé FC en National 3, c’est un peu un retour aux sources que de revenir ici mais ce n’est pas une fin en soi et j’espère que je ferais autant d’années au Mans FC que dans mes précédents clubs !

Lorsque le président Gomez m’a sollicité, pour venir encadrer les jeunes, cela été une grande satisfaction et je le remercie pour sa confiance.

Le travail auprès de nos jeunes est totalement différent de ce que j’ai pu connaître précédemment mais c’est une expérience très enrichissante où l'on doit d’abord construire l’homme et le joueur avec beaucoup de paramètres liés au sportif.

Avec un socle de formateur solide, autour de Romain Dupont, Grégory Cerdan, Frédéric Thomas, Thibault Ferrand et Kevin De Blasis pour la préparation physique, la relation avec le staff de Cris, le club travaille bien et notre but est d’amener certains de nos jeunes joueurs, à jouer un jour au MMArena et qu’ils soient récompensés de leurs travail au quotidien.


Retour aux sources dans le staff du Mans FC (© Benoît Delaisse)



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