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Le jour où...les “paysans” sont devenus des Princes




Souvenez-vous, c’était il y a quinze ans ! En bon supporter muciste qui se respecte, ce samedi 18 février 2006 est et restera une journée marquante pour l’histoire du club. Après son joli succès face à Nice (2-0), le promu sarthois, 7ème du championnat, s’impose comme outsider dans la course au podium.

Pour cette 27ème journée, les Manceaux affrontent le Paris-Saint-Germain (5e) dans le stade du Parc des Princes. Près de 40 000 spectateurs sont présents pour ce match, a priori sans surprise.

Tribune A (© Photo histoire du psg.fr)

C’était sans compter sur l’aplomb de l’équipe mancelle ! Les corps sont à peine échauffés, les crampons à peine ancrés sur la pelouse que l’arbitre M. Thual siffle une main de Rozehnal dans sa surface et accorde un penalty aux mucistes. Tout juste débarqué au Mans, Fauré, qui marquera son 3è et dernier but sous le maillot rouge et jaune, ne se laisse aucunement impressionner face à Alonzo et le prend à contre-pied. C’est rapide, inattendu mais réel, Le MUC 72 mène 1-0 au Parc des Princes après seulement 5 minutes de jeu.


Assommés mais pas vaincus, les Parisiens réagissent et obligent le gardien manceau, Yohann Pelé, à déployer ses ailes. Après avoir repoussé la frappe d’Edouard Cissé à la 15e (pour son 200e match en L1 ce jour), deux corners parisiens et quelques frappes poussives, la défense mancelle a un coup de chaud. Le MUC 72 garde le cap et maintient le score. Pour combien de temps ?


Face au réveil de l’équipe adverse, les joueurs de Hantz répliquent par une tête de Fauré (27e). Quelques minutes après (30e), Pauleta se montre dangereux et répond par une frappe, qui heureusement ne trouve pas les filets. Fanchone tente sa chance avant le break, en vain (40e).

Pas de cadeaux entre les deux équipes qui se rendent coup pour coup. Le doute n’est plus permis ; les « paysans » ne sont pas venus faire du tourisme !


Pedro Pauleta au contact de Yannick Fischer (© Ch.Gavelle - histoire du psg.fr)

Face à des Sarthois vindicatifs, les Parisiens sont bousculés. De retour sur la pelouse, la vitesse de l’attaquant Matsui (le chouchou des supporters) pose problème à la défense rouge et bleue. Fauré, toujours de la tête, tente d’offrir le 2ème but manceau, sans succès (51e). Déterminés et robustes, les mucistes tiennent bon face à un Paris-Saint-Germain peu inspiré et dépassé par la situation.


Après deux tentatives parisiennes (71-72e), Fanchone loupe le coche et offre à Bonaventure Kalou, l’occasion d’égaliser. L’albatros n’est pas dupe et repousse la frappe du talon.

Après une valse de têtes, le joueur ivoirien propulse le ballon dans la cage de Pelé (86e) mais plus de peur que de mal. L’équipe de Lacombe se voit refuser le but pour un ballon peu enclin à franchir la ligne. Le coup de sifflet final retentit au Parc ; les Sang et Or s’imposent pour la première fois face au PSG ! (À noter que le club ne s’imposera qu’une seconde fois, en 2010, en 14 rencontres officielles).


Le bonheur et l’euphorie des 600 supporters sarthois présents ce soir-là déferlent sur un stade parisien abattu. En manque de vitesse et surtout de succès depuis 4 matchs (trois nuls et une défaite), le Paris-Saint-Germain fait grise mine.


(© histoiredupsg.fr)

Inspirés, déterminés ou chanceux… ? Peu importe, le MUC 72 remporte son duel et ramène les trois points sur les terres sarthoises. Ce succès ravive l’espoir d’une fin de saison excitante. Malheureusement, les temps seront durs pour les Manceaux. Avec une seule victoire au compteur et deux grosses défaites (4-0 contre Lille ; 8-1 contre Lyon) sur les 11 derniers matchs, le MUC 72 terminera finalement 11e du championnat.

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