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Tout roule pour Moussa Guel

Le Red Star a traversé bien des phases depuis le début de saison, des trous d’air comme des séries à succès. Mais, toujours, Habib Beye a pu compter sur Moussa Guel. L’Ivoirien est un pilier dans la formation audonienne, et réalise sans doute la saison la plus aboutie de sa jeune carrière. Présentation.




Moussa Guel est né dans le foot. Fils de l’ancien international ivoirien Tchiressoua Guel, il voit le jour alors que son père quitte l’Olympique de Marseille pour rejoindre Saint-Etienne. Mais c’est bien lorsque l’ancien milieu évoluera au FC Lorient que le petit Moussa va faire ses gammes balle aux pieds.


D’abord dans la commune voisine de Ploemeur. Bien protégé par son paternel, ce n’est qu’à l’âge de 11 ans, malgré des sollicitations préalables, que Moussa intègre le FCL chez les U11. Puis il profitera de la formation dispensée par le Pôle Espoir de Ploufragan en U14 et U15 tout en continuant à jouer le week-end chez les Merlus.



La suite logique pour lui, c’est le centre de formation et un contrat d’aspirant de 3 ans, qu’il signe à l’âge de 15 ans. Jusqu’en U17 il rayonne avec les Orange & Noir. D’abord en pointe, puis un peu plus excentré au fil des saisons. Si ses qualités offensives restent indéniables, il structure de plus en plus les aspects défensifs de son jeu, l’amenant à un repositionnement sur le terrain qui continue à être effectif aujourd'hui. Il côtoie de nombreux joueurs bien connu du championnat français (Guendouzi, Claude-Maurice, Hamel, Meslier) ou des suiveurs manceaux (Maxime Etuin, Jean-Philippe Krasso).



Avec les U17 il remporte son premier grand titre : champion de France, en sortant le PSG en finale. Il se signale aussi par de belles prestations en Gambardella. Il participe naturellement aux campagnes de l’équipe réserve bretonne en National 2. C’est ainsi qu’il foule la pelouse du MMArena dès mai 2018, pour une lourde défaite face aux Manceaux (3-0).


Quelques mois plus tôt, Mickael Landreau l’avait lancé dans le grand bain des pros, en l’alignant d’abord en Coupe de France face à Douarnenez puis pour la première fois en Ligue 2 face à Sochaux en décembre 2017. Il signe naturellement son premier contrat professionnel avec les Merlus et est intégré dans l’effectif pro version 2018/2019 de Landreau.


Mais le palier semble néanmoins difficile à franchir. Il effectue 4 bouts de matchs seulement avec les Merlus en Ligue 2. Solution traditionnelle alors pour un cas comme celui-là : le prêt à l’étage du dessous. C’est à Quevilly qu’il va donc pouvoir montrer tout son talent lors de l’exercice 2019/2020. Bien qu’arrêté trop tôt pour cause de Covid, il a le temps d’y faire bonne figure, jouant la quasi-totalité des matchs et inscrivant 4 buts dont un doublé contre Laval.



A son retour en Bretagne, alors que le club lorientais s’envole pour la Ligue 1, les plans semblent encore bouchés pour le jeune Ivoirien. C’est dans le Nord que son histoire va se poursuivre. En juillet 2020, après 11 ans passés dans le club lorientais, il est officiellement transféré à Valenciennes. Ce retour en Ligue 2 n’est pas complètement satisfaisant. S’il dispute 20 matchs au total, il n’est titulaire qu’à 2 reprises. Il parvient tout de même à marquer son premier but à ce niveau face à Caen, et délivre 2 passes décisives. Il côtoie cette saison-là son adversaire du soir, Issouf Macalou, le temps de 6 rencontres (lui offrant une passe décisive contre Le Havre au passage).



Comme Macalou, Valenciennes choisit le prêt pour aguerrir encore un peu plus son joueur. C’est le Red Star de Vincent Bordot qui va alors bénéficier de la transaction. Le coach né au Mans parti, il est remplacé par Habib Beye qui fait une confiance absolue en Moussa. Placé parfois en attaque, il évolue le plus souvent au milieu de terrain, soit excentré, soit dans un positionnement plus central. Auteur de 2 buts et 2 passes décisives, il est un élément incontournable. Il n’a manqué que 2 rencontres jusqu’à ce jour contre Cholet (il est resté sur le banc) et Châteauroux (suspendu).


Il est fort à parier que Moussa Guel ne s’attardera pas au 3e niveau du football français. Lui dont le modèle n’est autre qu’Eden Hazard, devrait sans souci se refaire une place dans un effectif de Ligue 2 voire plus. Son nom a même circulé plus étonnamment il y a quelques semaines du côté du club azéri de Qarabag, preuve que son talent n’a pas de frontière.



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