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Le Mans-Laval, le derby de la passion !

A quelques jours de ce nouveau derby qui va sans aucun doute, passionné à nouveau de nombreux amateurs de football, la Tribune Mancelle, s’est penchée sur cinq confrontations entre manceaux et lavallois durant ces trente deux dernières années !

Pour cela, l’équipe a fait appel à l’œil avisé de l’un de ses membres, Cyril Yvon, supporter et archiviste du Mans FC depuis la création de notre club.


La première victoire à Le Basser (D2, 08 septembre 1990)




« Premier vrai derby et première victoire au stade Francis Le Basser, lors de cette seconde saison dans l'antichambre du football français, en septembre 90.

Le Stade Lavallois était à l’époque, l’une des meilleures formations de ce championnat de seconde division, possédant dans ses rangs, une ossature digne de la première division. Avec un certain Franck Leboeuf en défense, Pierre Aubame au milieu de terrain (le papa de PY Aubameyang), Pascal Rousseau dans les buts et Xavier Gravelaine en attaque, cette formation « tango » avait fière allure, ne se le cachons pas !

Le Mans était encore jeune et sous la férule de Christian Letard, n’avait comme autre objectif de se maintenir afin de continuer à professionnaliser notre club.

Le rapport de force était donc nettement en faveur des Mayennais avant cette rencontre même si Le MUC 72, venait de montrer un net regain de forme en accrochant tour à tour, le SCO Angers puis le Red Star, deux équipes de haut de tableau.

Je n’ai pas de souvenir particulier de ce match en lui-même, étant encore un peu jeune pour effectuer ce court déplacement en terre mayennaise, si ce n’est que je l’ai suivi à l’époque, les nostalgiques s’en souviendront certainement, sur la radio numéro un de l’époque au Mans, « West FM », avec aux commentaires Serge Bordot, le papa de Vincent !

Dominé une bonne partie de la rencontre, Jean-Marc Rodolphe, en état de grace, permettra au MUC 72 de rester en vie, avant que Joël Bossis sur un contre rondement mené en seconde période, permettra au MUC 72 de l’emporter ce soir-là, devant près de cinq mille supporters mayennais médusés ! »



Un ¼ de finale historique (Coupe de France, 08 avril 1999)





« Des rencontres Le Mans-Laval sont toujours assez particulières, par leurs contextes et la situation géographique des deux clubs de l’ex ligue du Maine, distant d’une petite soixantaine de kilomètres !

Mais ce nouveau derby était à part. Dame coupe de France est au rendez-vous des hommes au président Merdrignac.

Pour sa seconde confrontation dans cette compétition, les lavallois étaient venus s’imposer en Sarthe à l’occasion d’un 16ème de finale en avril 91 (défaite ½) et alors que le match aller en championnat avait accouché d’un bon vieux 0 à 0, sans réelle saveur, ce match rempli de souvenirs au scénario incroyable, fit basculer le club phare de notre département, sur une autre planète, un soir d’avril 1999.

Un stade Bollée, plein comme un œuf, communiant comme jamais avec ses supporters, rarement, je n’avais connu telle situation et pourtant, des matchs du MUC 72, j’en avais déjà vécu un bon paquet depuis la création de notre club en 1985.

Mais celui-ci restera à part pour toujours, question émotion sans doute. Je dirais même qu’il est comparable à cette montée en L2, d’il y a trois ans, tellement cette soirée fut exceptionnelle.

Trois réalisations signées de nos petits lutins, « Momo Haddadou » par deux fois et un but de notre marseillais Cyril Revillet, mettront au supplice cette équipe « tangos », envoyant le MUC 72 pour la première fois de sa jeune histoire au paradis »


La victoire de l’espoir (D2, 16 mai 2011)



Victoire étincelante 4-0 du Mans FC face à Laval en mai 2011 © Ouest-France


« Souvenir mitigé forcément de cette saison qui nous auras échappé et cette rencontre remportée haut la main face à des lavallois, quelque peu démobilisés et battus sèchement, sur le score sans appel de quatre buts à zéro.

Si le score fleuve pourrait marquer les esprits, on ne boudera jamais un succès face à nos voisins dans un MMArena approchant les 20 000 spectateurs, c’est malheureusement plus la défaite sur la rencontre suivante au stade de la Rabine, qui nous laissera à jamais des regrets… »



La victoire du bonheur (National, 13 novembre 2018)



© MMArena


« Lorsque tous les ingrédients sont réunis pour qu’un match de football soit une fête, et bien, ce nouveau derby de national, en était un en ce samedi après-midi.

Au Support’R Club, ce fut l’effervescence toute la journée et je me souviens, au-delà de la victoire, cette joie retrouvée des supporters, prenant le chemin du stade avec cette fierté retrouvée afin de soutenir Le Mans FC.

Du plaisir d’être ensemble afin de soutenir la troupe à « coach Déziré », revenu du diable vauvert et la liquidation de notre club quelques années plus tôt, autour d’une ambiance à l’unisson des clubs de supporters « sang et or », entraînant dans leurs sillages un public tout à la cause de notre équipe du Mans FC, cet énième derby possédait une saveur particulière que l’on ne saurait expliquer finalement.

Des actions de part et d’autre, de l’envie, de l’engagement, tout pour vivre intensément cette rencontre de haut de tableau de national !

A force de pousser, Le Mans FC fait sauter le verrou lavallois, jusqu’ici en réussite autour de son excellent portier, Jean-Christophe Bouet. Un but de Romain Montiel plein d’à-propos (70’), envoyait le MMArena dans un bonheur indescriptible pour remporter cette partie finalement assez bien maitrisée par Stephen Vincent et ses coéquipiers »


L’inquiétude de Le Basser (National, 06 avril 2019)




« Pour mon anniversaire, je suis né un 7 avril, je ne pouvais rêver mieux qu’un match de football au stade Francis Le Basser pour pousser à la victoire, Rémy Boissier, Pierre Lemonnier et Thibault Ferrand, dont c’était le retour au premier plan à cette occasion.

Si l’ambiance était au rendez-vous, on ne rappellera jamais assez que le football populaire se joue le samedi, le contenu du match est quant à lui, beaucoup moins enthousiasmant malheureusement.

Sans doute, stressé par les enjeux de cette partie, on ne reconnaîtra jamais notre équipe « sang et or », malmené par le Stade Lavallois qui remportera sur sa pelouse, un succès mérité.

Poussé par son public, ce derby fut sans conteste remporté par des locaux beaucoup plus entreprenants et sûrs de leur fait.

Cependant, on connait tous la suite…Comme quoi, en football tout peut toujours arriver ! »


Et si l’histoire se répétait, ce dimanche après-midi… !


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