Prévue initialement en décembre dernier, la réception du SO Cholet devait être un jour de fête pour les Sarthois. Le Mans FC avait en effet prévu d’inviter les jeunes licenciés du département ainsi que des membres du personnel soignant. Mais voilà, le COVID s’y était également invité et a tout fait capoter. Ce mardi 25 janvier, le club du Maine-et-Loire venait défier les locaux avec son quatuor d’ex-manceaux. Le Virage Sud a d’ailleurs rendu hommage à Vincent Créhin, meilleur buteur du club, Nicolas Kocik, gardien de but héroïque à Ajaccio, et Richard Déziré, entraîneur emblématique de la remontée, sans oublier Yohann Feurprier qui occupait le poste d'adjoint.
Ce qu’on a apprécié
Gnanduillet, une première réussie : Titulaire d’entrée de jeu, le grand Armand évoluait aux côtés de Julio Donisa et le duo a d’ailleurs pesé sur la défense choletaise. Sorti à l'heure de jeu, l’ivoirien a, selon nous, réussi sa première sous les couleurs mancelles en imposant son physique. Auteur d'une reprise qui a percuté la barre à la 43ème, le néo-manceau va devoir patienter avant d’inscrire son premier but. De belles choses semblent promises !
Une série qui se poursuit : Il aura fallu attendre la fin du mois de janvier pour que nos protégés gagnent trois rencontres de rang, mais que c’est bon ! Et si nous nous permettions de rêver davantage ? Le prochain rendez-vous est pris pour ce samedi au stade René Fenouillère d’Avranches, où Le Mans FC apprécie se déplacer puisque les deux seules rencontres jouées sur ce terrain s’étaient soldées par une victoire mancelle 2-0. Jamais 2 sans 3, et donc jamais 3 sans 4 !
Un nouveau système testé : Visiblement, Cris aime fausser les pistes de ses homologues concurrents. Pour surprendre Richard Déziré, le tacticien brésilien avait préparé un 4-4-2 en losange. Loïc Damour évoluait devant la défense, Julien Bègue derrière les attaquants alors que Durel Avounou et Hassimi Fadiga jouaient les relayeurs. Les combinaisons ont fusé, les joueurs se sont bien trouvés. En bref, Loïc Damour est parfaitement utilisé en tant que sentinelle tandis qu’Hassimi Fadiga semble dynamiser et accélérer le jeu manceau.
Patron encore XXL: Élu “Manceau du match” face à Châteauroux le week-end dernier, Pierre Patron a encore prouvé qu’il était l’un des meilleurs gardiens de ce championnat. L’ancien clermontois a sauvé à plusieurs reprises les siens en première période et a ainsi concrétisé un nouveau clean-sheet face à la 2ème meilleure attaque du championnat. C’est le 7ème de la saison et le 24ème de sa carrière avec Le Mans.
Peu de déchets : Loïc Damour confiait que les joueurs s’étaient dit les choses en face et cela se ressent également sur le terrain. C’est en tout cas ce que la Tribune Mancelle a observé puisque les manceaux se montrent très propres à la relance et dans la construction. Les transmissions sont précises, rapides et généralement orientées vers l’avant, l’efficacité du milieu de terrain rend plus belle la qualité du jeu proposé par nos protégés. Le repositionnement de Damour en sentinelle ainsi que la présence, récente, de Fadiga en relayeur ne seraient-ils pas la clé de la réussite pour Le Mans FC ?
Ce qu’on a moins aimé
Des cartons jaunes regrettables : Gnanduillet, Tomi, Macalou et Patron partagent un point commun, ils ont tous les quatre été avertis par M.Genest hier soir. S’il est rare qu’un match se termine sans avertissement, cela reste néanmoins frustrant quand deux cartons sont distribués pour cause d’anti-jeu. De son côté, l’ailier ivoirien a poussé le ballon alors que le maître du jeu avait sifflé, le portier manceau, lui, se défendait de vouloir dégager du côté gauche de son but plutôt que du droit, cela ne plaisait point à l’arbitre central. A noter que Le Mans FC totalise 49 “biscottes” depuis le début de saison et se partage ainsi le leadership de ce classement avec Orléans.
Un hommage tronqué pour nos exs : Ce match était attendu par les supporters car cela sonnait le retour des exs : Nicolas Kocik, Yohann Feurprier, Richard Déziré ou encore Vincent Créhin. Comme dit en introduction, cela aurait dû être une grande fête mais le COVID est passé par là. Nous ne jetons absolument pas la faute sur le club mais il est vrai que dans un autre contexte, un vibrant hommage aurait pu être célébré pour nos anciens qui ont contribué à la remontée du club.
Des coups de pied arrêtés, cette fois, pas si bien négociés : Le but de Donisa face à Châteauroux, sur une déviation de la tête au premier poteau d’Avounou, a semble-t-il donné quelques idées d’un point de vue tactique. De fait, Bègue et Fadiga tiraient l’un après l’autre les corners et coup-francs mais quelques regrets descendaient des tribunes lorsque le ballon ne s’élevait pas suffisamment, dommage puisque Gnanduillet se plaçait toujours dans la surface et réclamait le ballon.
Des ailiers mis de côté ? Peu en réussite récemment, Issouf Macalou et Boubakar Camara semblent payer les frais des bonnes prestations des attaquants que sont Julio Donisa et Julien Bègue. De fait, les deux joueurs arrivés à l’été 2020 commencent cette phase retour sur de bons rails et cela incite Cris à revoir son onze de départ. Toutefois, il est important de souligner que le coach sarthois compte sur ses joueurs de couloirs, Aïko compris, pour changer le cours du match ou bien pour posséder plusieurs solutions sur le terrain. Mais n’oubliez pas, “on ne change pas une équipe qui gagne !”. Cris doit également faire face à la gestion du calendrier !
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