Le Labo de la Tribune Mancelle a choisi 5 chiffres pour vous présenter le match en retard de la 29e journée entre l'US Orléans et Le Mans FC, ce vendredi au Stade de la Source..
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Si Le Mans change de division année après année (cela fait 5 saisons de suite que le club joue à un échelon différent), un joueur d’Orléans se fait pourtant le plaisir de retrouver les Manceaux lors de chaque exercice ! En effet Stéphane Lambese, le défenseur haïtien, croise à chaque fois notre route. Déjà présent avec Orléans l’an passé lors de la mythique défaite au MMArena (3-2), il était également dans les rangs de Laval pour le derby à Le Basser perdu par les Manceaux (3-1) en National 2018/2019. Mais l’année précédente, en National 2, c’est avec la réserve lorientaise qu’il se présentait à nous, pour deux défaites bretonnes. Enfin, l’histoire avait commencé dès la saison 2016-2017 en CFA2 où cette fois-ci il portait le maillot de Blois au retour (victoire sarthoise 1-0). Finalement, hormis le derby, il a toujours perdu contre Le Mans… pourvu que ça dure !
-8-
Peut-on s'attendre à un festival de buts ce soir ? C'est fort possible car d'un côté les Manceaux viennent d'inscrire 8 buts lors des 3 derniers matchs (une première depuis mars 2018), et sont donc en pleine confiance offensive. De l'autre côté, on peut aussi noter que lors des 3 dernières rencontres à domicile des Orléanais, ceux-ci ont encaissé également 8 buts! Un bilan qui fait quand même tâche pour un prétendant à la montée. Mais qui peut s'expliquer en partie par la valeur des 3 derniers adversaires venus dans le Loiret: Quevilly le 15 mars (vainqueur 4-3), Bastia le 29 mars (battu 2-1) et enfin Villefranche le 28 avril (vainqueur 3-1). C'est donc tout le podium qui s'est invité dernièrement à la Source.
-26-
26 ans que Le Mans n’a pas été jouer un match officiel à Orléans ! Avec l’annulation de la rencontre prévue le 1er mai 2020, pour les raisons que l’on connait, il faut en effet remonter au 17 décembre 1994, et un 8e tour de Coupe de France, pour le dernier Orléans/Le Mans en date. Les Sarthois s’étaient imposés 4 buts à 2, avec notamment le dernier but en Sang et Or de Koffi Fiawoo, mais aussi la première apparition muciste d’Olivier Létang, aujourd’hui président du LOSC.
Les Manceaux s’étaient aussi imposés pour leur dernière venue en championnat en décembre 1991 (0-1) mais avaient perdu leur toute première rencontre au Stade de la Source (2-1 en mars 1991).
A noter que la dernière défaite mancelle en match officiel face à Orléans remonte au 17 août 1991 (0-2 à Bollée). Le bilan général est donc pour l’instant favorable aux Sarthois (3 victoires, 3 nuls et 2 défaites), invaincus depuis près de 30 ans.
-60-
A Orléans, s'il joue, Pierre Lemonnier disputera son 60ème match avec Le Mans en National. Il est le joueur de l'effectif actuel qui a donc joué le plus à ce niveau sous le maillot Sang et Or, devant Hamza Hafidi (51) et Alexandre Vardin (36). Toutefois, il ne figure qu'au 11e rang dans l'histoire du club. Les dix spécialistes du 3e niveau ont tous évolué avec le MUC dans la deuxième partie des années 80, quand l'équipe évoluait dans ce qu'on appelait alors la Division 3 (pendant 4 saisons de 1985-1986 à 1987-1988 et 1989-1990). Le plus capé à ce niveau est donc le gardien et capitaine de l'époque Alain Jacotin, avec 116 parties disputées, devançant Régis Beunardeau (106) et Christophe Jarno (92).
-136-
JPK prend ses marques avec Le Mans FC. En témoignent ses 3 buts inscrits lors des trois derniers matchs, venant s'ajouter à un premier but et une passe décisive quelques semaines plus tôt. Le tout en 11 apparitions et 682 minutes. Le calcul est donc simple, Krasso s'est montré décisif toutes les 136 minutes depuis son arrivée. Ce qui en fait le n°1 sarthois parmi les joueurs à plus de 10 matchs disputés. Il devance à ce petit jeu Billal Brahimi et Julien Bègue, le premier ayant toutefois joué beaucoup plus depuis le début de saison (9 buts et 6 passes décisives en 2586 minutes disputées). A titre de comparaison, l'an passé, les deux meilleurs ratios étaient détenus par Vincent Créhin (179 minutes) et Aboubakary Kanté (214 minutes).
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